Souffrons que l’éclaircie tarde à étourdir les endroits privés de lumière.
Et qu’à peine celle de la lune suffise trompés par d’inquiétantes étrangetés nuageuses.
Qu’il pleuve même trop souvent est à mon goût acceptable
en cette sorte de dramatique période
où tous pensent plus à l’avenir qu’aux souvenirs apaisants.
Se souvenir des jours anciens passés différemment
et ne correspondre qu’avec l’espérance, et y poser solidement ses mains
et s’accrocher à une hanse imaginaire pour étancher sa soif de liberté.
Nos jours se sont égarés lors d’une trop forte tempête virale et mondiale
Donner tort à la peur et avec précaution s’agripper à la montagne des vraies questions utiles.
Quant au superflu, laissons-le jouer avec ceux qui sont de son âge.
Mokhtar Es-Saïdi
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